Abeilles des villes ou abeilles des champs ?

Une étude de Laura Fortel de l'INRA d'Avignon, publiée en septembre 2014, a permis de révéler les zones privilégiées par les abeilles sauvages. Après deux années de prélèvement sur 24 sites dans la région de Lyon, les résultats démontrent que les abeilles sont moins nombreuses dans les centres-villes (à plus de 70% de construit) que dans les zones agricoles (à moins de 30 % de construit).

La véritable surprise vient des zones périurbaines avec 50% de construit où l'on trouve la plus importante densité d'abeilles ! ( l'étude complète à découvrir ICI )

Ces zones résidentielles périurbaines ont un avantage bioclimatique plus accueillant, il fait 2 à 3 degrés plus chaud que dans les campagnes environnantes. Au point de vue botanique, ces espaces construits à 50%, donc verts à 50%, offrent une ressource alimentaire diversifiée garantissant une floraison étalée. D'après Yves Le Conte, directeur de recherche à l'INRA, une plus grande diversité de pollen, améliore le système immunitaire des colonies d’abeilles.

Ces zones pavillonnaires, privilégiées par les butineuses, sont donc un formidable terrain d'implantation de ruches de loisir. Elles offrent des jardins, des allées, des ronds points, des haies et des arbres facilement accessibles par les abeilles et garantissent une variété et une qualité de nourriture tout au long de l'année.

La qualité gustative du miel de ville

Un miel de ville sera plus complexe et plus riche en goût qu'un miel de campagne car il provient d’une multitude de nectars.

D'après l'insee 95 % des maisons individuelles construites en France métropolitaine après 1949, possèdent un jardin d'une superficie d'environ 600 m2. L'apiculture de loisir à un bel avenir sachant que 66% de la population française habite une maison individuelle et que la législation en vigueur y est favorable.

Si vous n'avez pas de jardin, la solution se trouve ici chez André-Claude...

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